Le candidat à la présidence tunisienne, Nabil Karoui, a été libéré quatre jours seulement avant le second tour du scrutin présidentiel.
Le magnat des médias avait été arrêté en août avant le premier tour de l’élection présidentielle pour blanchiment d’argent et fraude fiscale.
M. Karoui a estimé qu’il est détenu pour des motifs politiques.
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L’autre candidat, Kais Saied, professeur de droit, a suspendu sa campagne le week-end dernier pour respecter une certaine égalité de chance avec son adversaire.
Les deux personnalités sont des nouveaux venus en politique.
Cette situation est interprétée comme un désintérêt des Tunisiens pour les partis politiques établis.