Selon l’ONU, plus de 900 personnes ont été victimes de violences sexuelles liées au conflit en République démocratique du Congo (RDC) sur une période d’un an.
La partie orientale du pays, ravagée par les conflits, est la plus touchée.
Selon Kate Gilmore, haut-commissaire adjointe de l’ONU aux droits de l’homme, une grande partie des crimes a été perpétrée par les personnes censées protéger les civils.
Au cours des deux dernières décennies, une grande partie de l’est de la RDC a été le théâtre de conflits presque incessants.
Mme Gilmore a déclaré au Conseil des droits de l’homme que la majorité des 900 cas de violence sexuelle enregistrés au cours d’une année ont été perpétrés par la police, l’armée ou des milices.
L’armée nie ces allégations, affirmant qu’elle a mis en place des procédures pour enquêter sur les soldats soupçonnés d’avoir commis des violations des droits humains.
La levée de l’impunité des agents de l’État a été l’une des principales promesses de campagne du président Félix Tshisekedi, mais 10 mois après son élection, peu de mesures semblent avoir été prises.
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