Le comité recommande une modification de la constitution pour permettre l'expropriation sans compensation dans des circonstances exceptionnelles.
Cela concerne des terres abandonnées, des terres détenues à des fins purement spéculatives; les terres déjà occupées et utilisées par les locataires et les anciens locataires; les terres appartenant à l'Etat ainsi que les immeubles du centre-ville dont les propriétaires absents. Le président Cyril Ramaphosa avait installé ce comité l'année dernière, après son arrivée au pouvoir en février, et a fait de la réforme agraire une priorité. Le gouvernement sud-africain entend corriger les inégalités entre la majorité noire et la minorité blanche, héritées de l'apartheid, mais cette politique suscite des inquiétudes dans le pays et à l'étranger. Lire aussi: