La justice soudanaise affirme qu’au moins huit officiers militaires seront inculpés de crimes contre l’humanité pour le meurtre, le mois dernier, de manifestants pro-démocratie.
Le chef du comité chargé d’enquêter sur les massacres du 3 juin, Fath al-Rahman Saeed, déclare que 87 personnes ont été tuées et 68 autres blessées lors d’une répression menée contre les manifestants à Khartoum, la capitale.
Des médecins proches du mouvement de contestation déclarent que près de 130 personnes dans les massacres du 3 juin.
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Selon le principal groupe de contestation du gouvernement militaire de transition, le rapport du procureur faisant état de 87 morts et 68 blessés a été élaboré à partir de chiffres inexacts du ministère de la Santé.
En vertu du droit militaire soudanais, les crimes contre l’humanité peuvent être punis de la peine de mort.