Des frappes aériennes ont fait près de 40 morts principalement africains et 80 blessés près de Tripoli la capitale libyenne.
L’armée loyale au général Khalifa Haftar a rejeté toute responsabilité, affirmant que ses avions de combat n’ont pas attaqué ce centre de détention.
Les services de secours ont affirmé que ce bilan pourrait s’alourdir parce que disent-ils, 120 migrants étaient détenus dans un hangar atteint de plein fouet par les frappes aériennes.
Des fouilles se poursuivent en vue de retrouver d’éventuels survivants dans les décombres.
Les premiers témoins ont décrit un spectacle de corps et de restes humains mêlés aux vêtements de migrants maculés de sang.
Le gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale a dénoncé dans un communiqué « un crime odieux », attribuant l’attaque au « criminel de guerre », Khalifa Haftar.
Ce leader de l’Est libyen mène en effet depuis 3 mois une offensive pour s’emparer de Tripoli la capitale mais son armée rejette toute responsabilité sur le drame.
L’attaque contre le centre n’a pas été revendiquée mais des médias pro-Haftar ont fait état d’une série de raids aériens sur Tripoli et la banlieue de Tajoura où se trouvent des camps militaires du gouvernement d’union.
Des migrants arrêtés en mer sont régulièrement ramenés en Libye où ils sont placés en détention arbitraire selon des agences onusiennes et organisations humanitaires qui le dénoncent.
3500 migrants et réfugiés sont en danger dans des camps de détention près des zones d’affrontements selon la mission des Nations Unies en Libye.