Au lieu de 20000F, les femmes candidates doivent plutôt verser au trésor public, 10 mille francs CFA en guise de cautionnement pour participer aux élections locales prévues pour le 30 juin prochain au Togo.
Dans son décret de convocation, le gouvernement a précisé que le cautionnement des femmes candidates sera réduit de moitié par rapport au montant fixé par la loi.
Le gouvernement parle d’une discrimination positive visant à augmenter les chances de voir élire les femmes
Au niveau de certaines organisations féminines la mesure est jugée insuffisante pour garantir une meilleure cooptation des femmes dans les sphères de prise de décision du pays
Cette mesure, selon le gouvernement, vise à inciter les partis politiques à encourager les candidatures féminines, avec pour conséquence l’élection d’un plus grand nombre de femmes, parmi les futurs dirigeants des communes du pays.
Notaire de profession, Michèle AGUEY est la secrétaire générale du Groupe de réflexion et d’Action femme Démocratie et Développement.
Elle considère que le gouvernement doit encore aller plus loin que la réduction du cautionnement de femmes candidates.
Le gouvernement a déjà adopté une mesure similaire lors des élections législatives du 20 décembre dernier, toujours dans le but d’augmenter le nombre des femmes élues au sein de l’Assemblée nationale.