Cette motion de censure intervient au lendemain d’un discours à la nation du président Ibrahim Boubacar Keita.
Dans son allocution, le chef d’Etat malien a annoncé l’ouverture d’une concertation nationale ouverte à toutes les forces politiques et sociales du 23 au 28 avril 2019.
Le 5 avril, à l’appel du président du haut conseil islamique, des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté à Bamako la capitale pour demander le départ du premier ministre.
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Les initiateurs de la motion de censure accusent le gouvernement de ne pas être parvenu à mettre fin aux violences et attaques récurrentes dans le centre du pays.
Les députés de la majorité sont également critiques vis-à-vis du gouvernement.
Outre les questions sécuritaires, ils dénoncent des insuffisances dans la gouvernance et la mauvaise gestion de la crise dans le secteur éducatif.
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L’adoption de cette motion par les deux tiers de l’Assemblée nationale, soit 98 députés sur les 147 de l’hémicycle entraîne la démission du premier ministre et de son gouvernement.
La motion devrait être débattue et votée ce vendredi 19 avril.