Copyright de l’image Reuters L’exercice du pouvoir n’a « pas été simple », a révélé le dirigeant kazakhe sans autre précision sur sa démission. « J’ai décidé de renoncer à mes pouvoirs de président », a-t-il déclaré.
Le dirigeant âgé de 78 ans n’a été confronté à aucune contestation majeure depuis qu’il dirige ce pays riche en pétrole.
Durant ses 30 ans au pouvoir, Nursultan Nazarbayev s’est concentré sur les réformes économiques, tout en résistant aux tentatives de démocratisation du système politique.
Il a annoncé que le président de la chambre haute du parlement, Kassym-Jomart Tokayev, devait prendre la présidence par intérim, pour le reste de son mandat, qui prendra fin en mars 2020.
M. Nazarbayev a été désigné président à vie du très influent Conseil de sécurité du Kazakhstan, un poste qu’il conserve malgré sa démission de la présidence du pays. Il reste aussi à la tête du parti au pouvoir.
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Nursultan Nazarbayev jouissait d’une grande popularité au Kazakhstan. Mais à cause de la crise économique qui a frappé le pays, il a été confronté au mécontentement croissant d’une partie de la population. Il avait été réélu en 1999, 2005, 2011 et en 2015.
Le déroulement des élections présidentielles a souvent été critiqué par les observateurs étrangers.
Le Kazakhstan est aussi grand que l’Europe occidentale et possède de vastes ressources minérales.
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Depuis son indépendance, à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, d’importants investissements dans le secteur pétrolier ont entraîné la croissance rapide du pays.
Le Kazakhstan est une nation ethniquement diversifiée. Les Kazakhs représentent près des deux tiers de la population, les Russes un peu moins d’un quart, le reste étant constitué de petites minorités. L’islam est la principale religion du pays.
