Six soldats maliens sont morts mardi dans l’explosion de mine anti personnelle dans le centre du Mali.
L’armée malienne estime qu’il s’agit d’actes terroristes, même si les incidents n’ont pas encore été revendiqués.
Les deux explosions se sont produites dans le centre du Mali, région en proie à l’insécurité.
Le premier mars, neuf autres soldats ont été tués lorsque leur véhicule a sauté sur une mine.
Pour colonel Diarran Koné, directeur de l’information et des relations publiques de l’armée malienne, il faut une meilleure collaboration des populations avec les soldats pour lutter efficacement contre les attaques terroristes.
Les forces étrangères basées au Mali forment régulièrement des soldats maliens sur ces questions de mine.
Mais le phénomène perdure. Les civils aussi ne sont pas épargnés.
En janvier 2018, un camion transportant de forains a sauté sur une mine près de Boni, toujours dans le centre du pays.
Vingt-six civils avaient été tués. C’est le bilan le plus lourd enregistré dans les incidents liés aux mines et autres engins explosifs ces dernières années dans le pays.