Le gouverneur du Sud-Kivu Theo Ngwabidje Kasi est parti vendredi dernier avec la Monusco dans cette zone de conflits, où des dizaines de villages ont été brûlés et des milliers de personnes déplacées depuis mars dernier, en vue de remettre un rapport au chef de l’État. En cause : des affrontements entre groupes congolais et étrangers, ainsi que d’anciennes tensions intercommunautaires.
Avec notre envoyé spécial sur les hauts plateaux du Sud-Kivu, Daniel Ngorombi Tschube
Sur les hauts plateaux, la pluie, le vent et le froid éprouvent les déplacés. Bertan Machozi a 25 ans, elle fuit sa maison depuis mai dernier et s’est réfugiée à Bijombo. « Notre principale difficulté, témoigne-t-elle, c’est que nous n'avons pas de bâches, nous passons la nuit à l'extérieur. »
Il n’y a pas que les bâches qui manquent : il y a aussi la nourriture. Le gouverneur du Sud-Kivu a promis l’arrivée de 80 tonnes de denrées alim...