Le président algérien a déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain, malgré plusieurs jours de manifestations contre sa participation au scrutin, a-t-on appris de notre correspondant à Alger.
Selon son directeur de campagne, le président sortant va, s’il est réélu, conduire un dialogue national qui va aboutir à des élections dans un délai d’un an, un scrutin auquel il ne sera pas candidat.
Des étudiants ont protesté dimanche contre un cinquième mandat du chef de l’Etat au pouvoir depuis vingt ans.
Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, fait face à une contestation inédite depuis son arrivée au pouvoir.
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Depuis le 22 février, des manifestations monstres se tiennent à Alger, la capitale, et dans d’autres villes du pays.
En France aussi, des centaines de manifestants se sont rassemblés dimanche, dans la capitale, pour exprimer leur opposition à un cinquième mandat de M. Bouteflika.
Principal adversaire du chef de l’Etat aux élections présidentielles de 2004 et 2014, son ancien Premier ministre Ali Benflis a annoncé qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle, selon l’Agence France-Presse.
M. Bouteflika a limogé son directeur de campagne Abdelmalek Sellal, qui fut son Premier ministre, pour le remplacer par Abdelghani Zaalane, le ministre des Transports. Il est affaibli depuis 2013 par un accident vasculaire cérébral.
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Le président algérien est hospitalisé depuis une semaine à Genève, pour des « examens médicaux périodiques », selon la présidence.
Le général à la retraite Ali Ghediri a déposé son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, suivant sur les pas de cinq candidats dont le plus connu est Abdelaziz Belaïd, un ancien membre du parti de M. Bouteflika.