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En Algérie, les dates-clés de la vie d’Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika est l'une des personnalités politiques et militaires de son pays depuis 1963. Copyright de l’image AFP
Image caption Abdelaziz Bouteflika est l’une des personnalités politiques et militaires d’Algérie depuis 1963.

Le chef de l’Etat algérien, qui a renoncé lundi 11 mars à sa candidature à un 5e mandat, a marqué de son empreinte la vie politique et militaire de son pays.

Les dates-clés de la vie d’Abdelaziz Bouteflika :

  • 2 mars 1937 : Naissance à Oujda. Pendant la guerre d’Algérie, le jeune Abdelaziz Bouteflika s’engage aux côtés de l’Armée de libération nationale (ALN). Il est proche de Houari Boumédiène, le deuxième président de l’Algérie indépendante.
  • 1962-1963 : Elu député de Tlemcen (nord-ouest) et est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme (1962 à 1963.

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Copyright de l’image AFP/Getty Images

Image caption En 2001, lors d’un sommet de la Ligue arabe à Amman (Jordanie), Abdelaziz Bouteflika s’entretient avec Yasser Arafat, le président palestinien, décédé trois ans plus tard.
  • 19631979 : Ministre des Affaires étrangères.
  • 1979-1980 : Ministre conseiller du président de la République.
  • 1981-1987 : Accusé d’extorsion de fonds, il est contraint à l’exil.
  • 1990 : Début de la guerre civile. Abdelaziz Bouteflika sort du silence et se montre plus conciliant que Liamine Zéroual, un des chefs militaires du pays, qui va diriger le pays de 1994 à 1999.

Copyright de l’image AFP/Getty Images

Image caption Abdelaziz Bouteflika est affaibli par un accident vasculaire cérébral depuis 2013.
  • 15 avril 1999 : M. Bouteflika, candidat « indépendant » adoubé par l’armée algérienne, est élu à la présidence avec 73,79% des voix, en pleine guerre civile. Son élection est contestée par ses six adversaires, qui s’étaient retirés la veille du scrutin en estimant que le vainqueur était déjà connu.
  • 2002 : Fin de la guerre civile qui a fait environ 200.000 morts, selon un bilan officiel.
  • 2004 : Après sa réélection, Abdelaziz Bouteflika organise un référendum en vue de l’adoption d’une « Charte pour la paix et la réconciliation ». Il offre le « pardon » aux islamistes encore dans le maquis en échange de leur reddition.
  • 6 septembre 2007 : Le cortège du président Bouteflika est la cible d’un attentat suicide.
  • 2008 : Le Parlement adopte une révision de la Constitution supprimant la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.
  • 2009 : M. Bouteflika est élu (90,24%) pour un 3e mandat en 2009.
  • Avril-juillet 2013 : Un accident vasculaire cérébral (AVC) le laisse affaibli.

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Image caption Abdelaziz Bouteflika, photographié ici en 2017, n’a parlé en public depuis 2014.
  • 2014 : Abdelaziz Bouteflika est réélu (81,49%) pour un 4e mandat. Il prête serment en fauteuil roulant et sera de nouveau hospitalisé à plusieurs reprises en Europe.
  • 15 août 2017 : Le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune est limogé, trois mois après sa nomination. Victime des luttes de clans à la tête de l’Etat, il est remplacé par Ahmed Ouyahia, chef de cabinet du chef de l’Etat.
  • 10 février 2019 : Abdelaziz Bouteflika annonce qu’il briguera un 5e mandat lors de la présidentielle du 18 avril. Le 22, des dizaines de milliers de personnes défilent contre ce 5e mandat, notamment dans la capitale. C’est le début de deux semaines de contestation d’ampleur inédite en vingt ans de pouvoir.
  • 11 mars 2019 : M. Bouteflika renonce à briguer un nouveau mandat, reporte l’élection présidentielle et annonce qu’il va rester en fonction jusqu’à ce qu’un successeur soit élu. Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur, remplace Ahmed Ouyahia comme Premier ministre.
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