En Côte d’Ivoire les écoles primaires publiques et les collèges sont en grève depuis trois semaines.
Les enseignants en grève réclament notamment la revalorisation des indemnités de logement, la suppression des cours du mercredi, l’augmentation des primes liées aux examens ou encore le paiement d’arriérés aux vacataires.
Les syndicats des enseignants et gouvernement campent sur leur positions.
Pour Pacôme Attaby, porte-parole d’une coalition de huit organisations syndicales, le Cosef-Ci, la mobilisation est un succès.
Aucun chiffre concernant la mobilisation ne peut être avancé ou vérifié.
Il est aussi impossible de savoir quel est le pourcentage d’enseignants grévistes et ceux qui sont simplement empêchés de travailler.
Le 8 février dernier, la ministre Kandia Camara en charge de l’éducation nationale a appelé les enseignants à reprendre le chemin de l’école cette semaine, mais cet appel n’a pas été suivi d’effet.
Pour la coalition des organisations syndicales, tous les moyens de dialogues ont été épuisés avant d’arriver à la grève.
La ministre de son côté explique n’avoir jamais fermé la porte aux discussions.
Le climat est tout aussi explosif dans le supérieur : le collectif des enseignants-chercheurs et chercheurs ont appelé à une nouvelle grève, suite à des sanctions infligées à deux d’entre eux.