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SANTE

AVC : deuxième cause de mortalité en Afrique

Plusieurs facteurs sont à l’origine de l’Accident Vasculaire Cérébral(AVC)

Plusieurs facteurs sont à l’origine de l’Accident Vasculaire Cérébral(AVC). Notamment, hypertension artérielle, le tabagisme, le cholestérol, le diabète, la surconsommation d’alcool, le stress, la sédentarité et la surcharge pondérale. Néanmoins, une consommation modérée d’alcool, de l’exercice physique, une meilleure gestion de stress et un suivi médical régulier permettent de prévenir l’AVC.

L’ AVC est la deuxième cause de mortalité dans le monde et dans les pays en voie de développement. Les accidents vasculaires cérébraux constituent un problème de santé en Afrique.

Selon une étude publiée en 2015 par l’institut de cardiologie d’Abidjan, 176 adultes avec un âge moyen de 60 ans avec une prédominance féminine souffrent de cette maladie. En effet, les facteurs de risque majeurs sont l’hypertension artérielle dans 86,4% des cas. Le diabète dans 11,4% des cas.

Le tabagisme dans 2,2% des cas. Les motifs de consultation étaient la perte de connaissance dans 36,4% des cas. L’hémiplégie dans 31,8% des cas, les céphalées dans 17,4% des cas, les vertiges dans 10,9% et les palpitations dans 2,2% des cas.

Qu’est-ce que c’est l’AVC

L’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à une interruption du flux sanguin au cerveau ou d’un vaisseau sanguin cérébral. Dans un cas, comme dans l’autre, l’AVC entraîne la mort de cellules privées d’oxygène ou il les endommage. Les cellules cérébrales nécessitent un apport constant d’oxygène et de glucose; une interruption du flux sanguin de quelques minutes. Seulement peut provoquer des dommages irréversibles.

Certaines personnes s’en remettent complètement. Tandis que d’autres en conserveront des séquelles plus ou moins importantes, selon la partie du cerveau affectée. Et les délais d’intervention médicale.

Il existe différents types d’AVC. Ils doivent tous être pris au sérieux et nécessitent dans tous les cas une intervention rapide. Primo, c’est l’AVC Ischémique. Secundo, c’est l’AVC Hémorragique. Enfin c’est Accident Ischémique Transitoire (AIT).

On dit de l’AVC Ischémique quand un caillot de sang bloque un vaisseau sanguin du cerveau. Cela fait qu’une partie du cerveau ne reçoit alors plus de flux sanguin.

Pour l’AVC Hémorragique, c’est quand une artère dans le cerveau se rompt. Il se produit alors une fuite de sang dans les tissus cérébraux. Ces ruptures se produisent lorsque les artères se fragilisent à travers les années, entre autres causées par l’hypertension artérielle.

Quant à l’AIT,  c’est lorsqu’un petit caillot bloque temporairement une artère. Les symptômes ressentis durent moins d’une heure et parfois uniquement quelques minutes. L’AIT, aussi appelé mini AVC, correspond effectivement à un état temporaire, il s’agit toutefois d’un avertissement sérieux. Un AVC plus grave peut être imminent, indique la fondation des maladies du cœur sur ce site.

A lire : Gabon: Ali Bongo accorde sa première interview depuis son AVC

Les symptômes de l’AVC

Les symptômes de l’AVC sont nombreux mais voici ceux que l’on peut observer :

  • étourdissements;
  • perte soudaine d’équilibre;
  • engourdissement.
  • affaissement d’une partie du visage, d’un bras, d’une jambe ou d’une partie du corps;
  • confusion;
  • difficulté à s’exprimer.
  • perte soudaine de la vue ou vision trouble d’un œil;
  • maux de tête subites et intenses parfois accompagnés de vomissement.

Comment prévenir l’AVC?

Il est possible de prévenir l’AVC, en faisant le contrôle en adoptant de saines habitudes de vie. Tels que l’abandon du tabagisme, une consommation modérée d’alcool, de l’exercice physique, le maintien d’un poids santé. Aussi une meilleure gestion du stress et un suivi médical régulier, une alimentation saine. Il faut consulter le médecin par la fréquence recommandée par celui-ci.

Il faut aussi savoir que l’AVC affecte davantage la femme, à certains moments de sa vie. Entre-autres durant la grossesse, pendant la ménopause .

La Fondation des maladies du cœur rappelle que plus de femmes que d’hommes meurent d’un AVC.  Les séquelles sont souvent plus importantes chez la femme et les défis qui s’ensuivent sont plus grands.

Par Blandon  UWAMAHORO

 

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