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En images : Restitution théâtrale à la rencontre de Bujumbura

Alors que le festival de théâtre « Buja Sans Tabou » se prépare pour l’édition 2020, celui-ci organise, depuis plusieurs semaines maintenant, des rencontres culturelles autour du thème « Théâtre et Histoire ». Une visite de l’histoire de la ville de Bujumbura par le théâtre et l’histoire faisant intervenir des personnalités marquantes connaissant presque par le bout des doigts l’histoire de cette belle ville qui est la nôtre.

 

La dernière rencontre de cette série s’est tenue le vendredi 26 juillet 2019 dans la grande salle de l’Institut Français du Burundi. Pour l’occasion, c’est Mr Jean Marie Ngendahayo, journaliste et ancien ministre des affaires étrangères qui était l’invité principal.

Arrivé à Bujumbura au début des années 1960, il a, avec beaucoup d’entrain, raconté le souvenir qu’il a de la ville qui l’a vu grandir. De l’école Stella Matutina, où il a fait ses études, au stade FFB, l’arène sportive par excellence de ces années-là. Avec des anecdotes plutôt croustillantes, de quoi instruire la jeunesse sur les belles années de cette ville que nous ne connaissons pas toujours assez bien.

Mais puisque que l’on parle d’histoire et de théâtre, quoi de plus normal qu’au-delà de la simple narration, l’on puisse associer le jeu d’acteur et la mise en scène. C’est ce qui va suivre la leçon d’histoire de Mr Jean Marie. Une quinzaine d’acteurs va prendre place sur la scène pour raconter avec mots, gestes et expression physique leur histoire de Bujumbura. Une histoire vue et racontée par des jeunes. Dépeignant ainsi leur vision de la ville dans laquelle il vive et pour laquelle ils sont censés protéger l’histoire.

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Cette représentation était une restitution d’une formation théâtrale suivie pendant plusieurs jours et dispensée par le duo Odille Sankara et Artistide Targnadga. Des formateurs qui connaissent assez bien le festival « Buja Sans Tabou » puisqu’ils y donnent des formations assez régulièrement.

Pour Mme Sankara, cela est intéressant de donner la parole aux jeunes. En leur laissant la liberté de raconter leur ville telle qu’ils la voient. Mr Targnadga a, quant à lui, insisté sur le fait de soutenir les jeunes et de les accompagner dans cette démarche artistique qui est par ailleurs un des axes importants du développement d’un pays.

En organisant ce type de rencontre, le festival « Buja Sans Tabou » voudrait créer un lien entre les arts, en l’occurrence le théâtre et l’histoire de Bujumbura. Une façon d’ouvrir les horizons à cette jeunesse tout en leur apportant un pan de leur histoire que très souvent ils ignorent.

 

Moïse MAZYAMBO

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