Le 24 mars de chaque année le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la tuberculose. Au Burundi, la promiscuité dans les campus universitaires et la sous/mal nutrition des étudiants favorisent la prolifération de cette maladie. Une association estudiantine dénommée « AVLT » s’investit dans la lutte contre cette maladie. Le point.
La science est claire là-dessus, la tuberculose est avant tout une maladie de la promiscuité et de la précarité. Et les campus universitaires en sont une preuve, s’il en faut encore une, de ce qui vient d’être dit. Juste un petit tour dans les pavillons 14 et 15, pour s’en rendre compte.Une véritable favela. Même chose dans les homes universitaires avec le phénomène des maquisards. Cette promiscuité, les étudiants s’en accommodent. Et vu que le prêt-bourse n’est toujours pas au rendez-vous, la précarité est là, bien visible. Dans ces conditions, s’il y en a un qui contracte la tuberculose, c’est tout le monde qui l’attrape. C’est cela qui a poussé certains jeunes universitaires burundais regroupés dans l’Association des Volontaires pour la Lutte contre la Tuberculose (AVLT) à prendre l’initiative pour protéger leur communauté.
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