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Covid-19 : le Burundi fait-il face à la « deuxième vague » ?

Un peu plus d’un an après l’apparition du coronavirus, alors que le monde entier, ou presque, en est actuellement à la phase vaccination, après une course effrénée à la recherche de ce « remède miracle », le pays de Mwezi semble se diriger vers une 2ème vague…

Ces derniers jours, pas moins de 140 cas de coronavirus ont été enregistrés au Burundi. Et le nombre devait aller croissant, la campagne de dépistage de masse « Ndakira, Sinandura kandi Sinandukiza » ayant été relancée pour une durée d’un mois.

Au vu de ce qui s’est passé en Occident avec la deuxième vague, du fait entre autres de « la levée de certaines restrictions au vu de la baisse des contaminations », tout semble évoquer aussi au Burundi une recrudescence des cas de Covid-19. Et les pouvoirs publics ont senti le danger : finis les boîtes de nuits et les karaokés, port obligatoire de masques dans les transports publics et/ou en se rendant dans les bureaux des officiels et surtout respect strict des mesures-barrières dans les endroits rassemblant grand monde. 

Pendant ce temps, d’autres pays misent sur la vaccination pour en finir avec ce virus. Mais il faut dire que ça aura été un travail de longue haleine.

De 100 projets de vaccins à quelques-uns

Après plusieurs mois d’attente, il est enfin là. Ou plutôt, ils commencent à être là. Les vaccins contre le SARS-CoV-2, le virus à la base de la pandémie qui sévit au monde entier et qui aurait démarré depuis septembre 2019, ont commencé à être mis sur le marché et des campagnes de vaccination débutées. Peut-être un début de soulagement, après, il faut le souligner, des recherches menées en toute hâte et sur tous les fronts.

Une centaine de projets de vaccins dont certains en cours d’essais au plus fort de la pandémie en Avril 2020, pour actuellement trois vaccins majeurs déjà à l’œuvre. D’abord le vaccin Pfizer-BioNTech avec lequel le Royaume-Uni a été le premier pays occidental à lancer une vaccination massive de sa population, ensuite celui d’AstraZeneca-Oxford, commencé à être utilisé le lundi passé et enfin le vaccin Moderna .

Il y a aussi le vaccin russe,  Spoutnik V, qui a été le premier à être enregistré pour un usage d’urgence. Mais c’est la Chine qui a été le premier pays à lancer une campagne de vaccination et d’autres pays s’y sont mis par après. Il faut dire que plusieurs d’entre eux avaient déjà précommandé les doses de vaccins, longtemps avant même les résultats des essais.

Et l’Afrique…le Burundi ?

Peu de pays africains ont précommandé ces vaccins faute de moyens. La plupart attendent de se rabattre à  COVAX, l’initiative mondiale menée par l’OMS et d’autres organismes, qui vise à fournir des vaccins aux pays à faible revenu dans le monde entier et à laquelle tous les pays africains ont adhéré.

Au Burundi, focus « plutôt au renforcement des mesures de prévention », comme l’a martelé dernièrement le président de la République.

La vigilance doit donc rester de mise, surtout que le monde fait face à de nouveaux variants du coronavirus et que l’on semblait prendre actuellement la maladie à la légère et ne plus bien respecter les mesures-barrières.

 

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