La tant attendue proclamation des résultats des élections a coïncidé avec la très mouvementée et commentée Covid-19. Au Burundi comme ailleurs, les polémiques ne manquent pas. Qui fait quoi ? Qui ne fait pas quoi ? Qui protège qui ? Les abatwip ont toujours une réponse « adéquate ». Allons les voir.
Gloire à Dieu, comme diraient certains abatwip : « Les mauvaises langues n’ont pas eu gain de cause. ». Mais disons que la tempête longtemps crainte n’a pas eu lieu à la suite de la proclamation des résultats. Heureusement pour les plus de 10 millions de Burundais. Sur la toile, nous avons aussi été observateurs. Les abatwip, usant chacun de leurs multiples connaissances et facultés, ont réagi. Notre très chère patrie nous réserve parfois des surprises intéressantes.
Nothing will happen
— Jaded Jalal (@JadedJalal) May 23, 2020
L'opposition connaît déjà la limite de sa popularité avec le OUI ou NON du référendum. Pas d'innovation attendue ds le scrutin de demain!
— KANYARUGENDO Léonidas (@Leonidas3409) May 19, 2020
Tes bêtises encore! Ibandanirize confinement ibindi ntibikuraba
— Gelase (@Gelase87) May 19, 2020
La tempête n’a pas eu lieu
La peur au ventre, nous ne savions pas de quoi seraient faits nos lendemains. Nous nous en sommes remis au Tout-puissant, comme nous avons appris à très bien le faire. Nous lui avons demandé sa grâce et certains anticipateurs une place au paradis. Mais les premiers gazouillis tombaient sur les irrégularités constatées ici et là dans les centres de vote. Dans la litanie des tweets des abatwip, il est parfois difficile de voir des discussions constructives. Les insultes, comme toujours, prennent la première place. Je vous les épargne. Avançons avec ceux qui veulent avancer. J’essaie de l’être aussi.
Un candidat d'envergure nationale, ayant des mandataires dans chaque bureau de vote ou pouvant compter sur un mandataire allié dans ceux où il n'en a pas, pour une raison ou une autre, devrait pouvoir faire ses calculs. Ce n'est pas tant sorcier que ça.
— Aimé-Parfait Niyonkuru (@niyonkuru2004) May 21, 2020
Si la @CeniBurundi truque les éléctions,elle aura donné raison à Alexis Sinduhije president du @MsdBurundi . Ce dernier a dit qu'il n'y aura jamais de changement par voie des urnes au Burundi. Cela va légitimer toutes les autres voies contestataires.@Union_Africaine @UN @jumuiya
— Patrick Bakina (@PatrickBakina) May 22, 2020
Le draft de la Ceni
Vous connaissez l’histoire du draft n’est-ce pas ? Vous l’avez certainement lu sur le blog du fondateur d’Iwacu. Vous connaissez aussi quelqu’un, si pas vous, qui a déjà remis à la place de la feuille au propre en lieu et place d’un brouillon. Certains abatwip ont juste résumé ainsi ce couac reconnu par la commission électorale dans la compilation des résultats.
sur cet effet,les diplômates qui ont déclaré avoir pris note de la proclamation des résultats provisoires(à mon humble avis,ce groupe voulais dire,le président est déjà élu) devraient savoir que c'était un draft;du coup,les déclarations de la CENI sont nulles et sans effet.
— 李 勇 (@leondarcy1) May 30, 2020
Dans quel cas peut-on se tromper de feuille ? Trois cas possibles. Soit vous n’avez plus le temps de recopier le tout au propre et vous acceptez que certains points vous soit retranchés, soit vous avez juste oublié parce que vous étiez convaincu que vous aviez donné le propre, soit encore vous n’avez simplement pas fait votre travail. Mais le tout revient au même un manquement ! Aux abatwip de s’en prendre à l’organisation ou la défendre.
La CENI accuse l’église catholique de pas avoir de compétence requise dans l’organisation et la surveillance des élections. C’est cette même CENI qui avoue avoir publié un brouillon électoral et Deduire qui le vainqueur. L’incompétence revient à qui ?
— burundi_democratique (@burundiwacuheza) May 29, 2020
Nous ne saurons peut-être jamais qui a placé ce brouillon dans les dossiers du président de la CENI. Mais toutefois, les abatwip avaient des pistes de réponses à eux.
Hari uwo muri Ceni nabwiye ko ama brouillons comme resultats ça va resulter à un proces brouillon ambwira ngo ndi severe.????????♂️????
— John B Manirakiza (@Manirakiza) May 29, 2020
Qd un élève remet le brouillon à son enseignant en place de la feuille propre, est-ce que l'enseignant corrigera le brouillon ou écoûtera l'excuse de l'élève durée d'examen est fini?@CeniBurundi combien de draft pr toi?pas de t.d'absence sur ton 2è draft! #NSUBIZAHUNKUYE
— INYANKAMUGAYO (@INYANKAMUGAYO1) June 1, 2020
La passe à deux
L’église a encore été prise une fois de plus dans la tempête politique. Après 2015 et sa crise, les prélats n’ont pas été doux envers la CENI. Mais ils ont quand même appelé les responsables politiques à ne pas revendiquer de manière violente et à recourir aux voies civilisées de revendication.
Tous les votes au monde ont de petites irrégularités (ex: USA 2016) qui ne le rendent pas invalide. Un problème non résolu par le Ministère de l'intérieur au Burundi est la maitrise des donnés anagraphiques. Cela conduit à la légère discordance entre inscrits et votants.
— Niné (@bugarama124) May 27, 2020
Les sorties de l’église catholique du Burundi sont toujours des sujets à palabre entre ceux qui font une lecture rigoureuse de « rendre à César ce qui est à César… » et ceux qui estiment qu’en tant que citoyens et pasteurs de Dieu, ils en ont le droit. Sur ce, ils avaient des observateurs un peu partout.
La question de l'Église catholique au BURUNDI doit être prise au sérieux. Nombreux enfants issus de prêtres et Monseigneurs n'ont pas d'identités parentales, certains d' entre eux ont les mains de sangs dans le génocide 1972. On les a à l'oeil. https://t.co/uJAZYyVf7b pic.twitter.com/umZTyHiGGI
— Leonard Ndolimana (@LeonardNdolima4) May 29, 2020
Bgake. L’Église catholique est un ONG qui défend des intérêts du vatican. Et le #Burundi n’est pas le Vatican. Alors, les autorités pour ne pas dire les colons d’un autre État ne peuvent que mentir. Gwira.
— Patrice Ntāfátiro (@13ndya) May 28, 2020
Cher Édouard
Depuis quand l'église catholique fait du recrutement? Vous entrez et vous sortez quand vous voulez. Prenez même le temps de danser au Rocher et revenir retrouver le catholique @GeneralNeva dont la "Mawe" a été récemment accueillie par les colombes, Place St-Pierre— JP-K (@KibutijpJp) May 28, 2020
Le rôle des Églises est de toujours nous rappeler le chemin de la vérité. Vous, les politiques, vous pouvez mentir mais l'Église catholique ou protestante doit suivre les enseignements du Christ dont dire la vérité pour éclairer la conscience des croyants sur le bien et le mal.????
— Ndayi4030 (@Ndayi120) May 29, 2020
Certains Burundais sont allés, très loin dans leurs revendications au point d’interpeller le en haut de haut de l’Église catholique, le pape.
Mais tes évêques du Burundi ne sont plus bergers !!! Ils abattent les brebis qu'ils étaient censés garder, les violent, les engrossent et politisent tout pour couvrir tous leurs crimes. Depuis les années 60, l'église catholique s'est mal comportée, il fallait aujourd'hui changer
— Amani David (@nkundwamani) May 29, 2020
#Burundi Craignant de répondre de sa responsabilité sur tous les malheurs qui ont pesé sur le peuple depuis l'indépendance y compris le génocide contre le peuple Hutu de 1972, l' Eglise catholique s'est alignée du côté de l'opposition depuis 2005. pic.twitter.com/csFcwQyftj
— Me Léopold Bankuwunguka (@LBankuwunguka) May 28, 2020
Covid-19 et le premier des guerriers
Des informations ou des rumeurs, rien ne peut empêcher visiblement les abatwip et consorts de se faire une réflexion sur la pandémie de la Covid19. Sortir de leurs gonds est le propre de cette ethnie burundaise originaire du territoire de l’oiseau bleu. Il y a comme une sorte d’épée de Damoclès qui plane à chaque fois qu’on évoque ce nom de Covid-19.
Mais voyons donc…..le Kenya a trouve un remede pour le Covid-19?
— M Ciza???????? (@michelciza) June 1, 2020
Ce n'est pas la first lady de la République Centre Africaine qui a été évacuée à Nairobi cette semaine, Mr Nyamutwe.. c'est bel et bien la jolie @1stLadyBurundi .
Le reste n'est que litterature pour distraire le monde!— Bring back Arusha! (@John_muhutu) May 31, 2020
Déceler le vrai du faux est juste un parcours du combattant, pas que sur Twitter mais même dans la réalité des choses et de la vie dans ce Burundi et de ces Burundais.
C'est quoi le covid19?
Non, mais nous sommes équipés pour lutter contre ce virus bien que le système immunitaire peut le combattre
— G B Kanura (@kanuraGB) May 27, 2020
pas de covid 19
— ndayizeye darcy (@NdayizeyeD) May 27, 2020
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