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SOCIETE

Parlons un peu du Burundais et de sa gestion du temps

Time is money? Pas au Burundi. Le temps est très, très élastique chez les Barundi. L’Ange Gabriel, portier au Ciel, avertirait un Burundais qu’il va fermer à 17h que le Burundais arriverait à 19h ! Il espérait pouvoir le soudoyer peut-être ! Peut-on trouver une explication à cette situation ?

Avant l’arrivée des montres, les Barundi mesuraient le temps suivant des repères souvent imprécis. Quelques exemples. Igicugu, minuit, signifie qu’il fait vraiment noir, qu’il est tard et qu’il est grand temps de se coucher. Amashoka y’inka, midi, variait suivant les saisons et l’atmosphère : en saison pluvieuse, les vaches n’avaient pas besoin de boire à une heure précise. « Au premier chant du coq » n’est pas un moment fixe et fiable pour se repérer car on sait que le coq peut subir l’influence de la luminosité, donc des saisons aussi.

Conséquences regrettables

La notion de temps a été donc flexible chez nous, et paradoxalement, même avec l’arrivée des montres, elle l’est restée. Cela peut être très dommageable sur le comportement et les relations avec les autres. 

La Messe commence à 11...   

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