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Les élections, le Burundais et… Twitter

Comme on pouvait s’y attendre, l’annonce par la Commission électorale indépendante des résultats provisoires du triple scrutin de ce 20 mai aurait dû être vraisemblablement un des événements les plus attendus de la twittosphère burundaise cette année. Pourtant… 

Malgré tout ce qu’on peut penser, « Tweeter » reste un challenge. Ceci parce qu’il y a pleins de choses qui s’y passent. En première ligne : la politique, par les vétérans (vous voyez l’âge ?), les initiés (les trolls pour faire court) et ceux qui clament le bon sens (les pourcentages à partir de zéro en decrescendo). Cette analyse peut se résumer dans ce tweet, qui nous vient (encore) du nord.

Attaquons l’essentiel du moment…

Cinq jours après les élections, la Commission électorale nationale indépendante a proclamé les résultats provisoires. Avant l’heure. Le Cndd-Fdd remporte le triple scrutin avec un immense score (plus de 60%) pour les présidentielles. Sur Twitter, la surprise était plus à voir qu’à sentir. 

Twitter, pour l’« Old School »

La même soirée de l’annonce, les rues ne nous ont pas dessiné des scènes d’allégresse pour célébrer la victoire. Alors qu’on s’attendait aussi à un spectacle tout feu tout flamme sur Twitter, nos claviers sont restés assez calmes. Sauf bien sûr certains partisans du parti au pouvoir qui avaient pris l’élan, deux jours avant, pour diaboliser et se délivrer de l’adversaire en emportant au passage les ’‘magouilleurs’’ qui continuent leur jeu de phrases. Une forme de démocratie violente mais assez adaptée sur le web. Et certains, derrière leur écran, avaient la confirmation en exclusive du président élu.

Des questions existentielles… 

Pour la génération d’avant et celle du présent. 

En tout cas, c’est connu d’avance que la lecture politique ne peut être imposée sur Twitter. Vendre son favori n’est jamais certain. À côté des très connus communicants du Cndd-Fdd, les tweets tombaient pour recadrer certains « promoteurs du changement » de l’autre camp. Encore une fois, la démonstration qu’on ne peut trop s’emballer en 180 caractères. 

« Des témoins privilégiés de l’Histoire »

Dans la rue, aux urnes comme sur Twitter. Les débats politiques reflètent l’image d’un enfant qui continue de grandir. Il joue aux jeux de son gadget, parfois dangereux. Et puisque c’est devenu régulier, il oublie l’addiction que ces derniers peuvent contenir.  Mais en même temps, ça lui ouvre les yeux, d’une manière ou d’une autre.

Et puisqu’on y est, des questions doivent trouver des réponses… 

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