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SOCIETE

Non, Mesdames, je ne participerai pas à votre petite fête

Le 8 mars, loin d’être une journée de revendication des droits des femmes, au Burundi, c’est aujourd’hui devenu une mode, une vulgaire fête commerciale.

Je vous vois venir…Rhôoo !!! Cette Lylia, quelle rabat-joie ! 

Cela a d’abord commencé, une semaine avant the D day par la création d’un groupe Whatsapp, où il était question de choisir le dress code. La question cruciale n’était nulle autre que : « Tuzokwambara iki basha ? Igitenge ou bien ? » Et les réponses rivalisaient d’ingéniosité. On hésitait, réfléchissait, débattait, se crêpait presque le chignon sur le comment du pourquoi d’une mode aussi ringarde que igitenge, tenue que sûrement, à coup sûr, toutes les Burundaises, d’ici et d’ailleurs auront choisi. « Oya basha nta Cotebu twokwambara », cru bon de protester Mila. On s’imagine d’ailleurs la moue qu’elle faisait en rédigeant le message. Non, il fallait être originale, unique, avant-gardiste, « why not mettre du rose corail, avec une jupe, ou un jean blanc, hein ? », suggéra la lumineuse Titi. Rose corail ! (J’ai dû aller chercher cette cou...   

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