Le rendez-vous électoral de 2020 approche à grands pas. Des visiteurs « inattendus » de dernière heure arrivent. Une avalanche de candidatures nous tombe dessus, et d’autres sont en suspens. Mais avant d’aller voter, réfléchissons à la valeur intrinsèque des élections « à la burundaise ».
Aujourd’hui, trois tendances se dessinent. Primo, le parti aux affaires et la CENI ne cessent de rappeler que les élections seront plus que meilleures. Des mots qui font réagir. Secundo, l’élite non-gouvernementale convaincue que les Bagumyabanga ne sont assez pas bêtes pour financer et organiser des élections afin de les perdre. Tertio et enfin, les sceptiques ou les indécis qui pour eux, les élections sont une équation à plusieurs inconnus. Plus de questions que de réponses.
De manière classique, l’intérêt des politiques ou formations politiques est de conquérir le pouvoir, l’exercer et le conserver le plus longtemps possible. Aujourd’hui, dans la quasi-totalité des pays, l’élection des gouvernants est considérée comme le seul mode légitime de dévolution du pouvoir. D’aucuns s’accordent sur leurs principes, et les seuls débats qu’elles soulèvent concernent leur organisation. « Est-ce que je vais voter tant que les règles de ce jeu à somme nulle et les comportements électoraux demeurent les mêmes ? », me demande Jean.
Un gros point d’interrogation pour moi
Aucun système électoral n’est parfait et il doit être élaboré en tenant compte ...