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SOCIETE

Mon fils, cet être innocent et éternelle victime de la société 

Quatrième après mes trois filles, Noël, était tant attendu. Il est venu comme un cadeau du ciel. Après avoir mis au monde trois filles, un garçon était plus que le bienvenu, surtout dans notre société. Sauf que, deux jours avant l’accouchement, toute la joie et l’espoir se sont transformés en cauchemar. 

Tout commence par des complications incessantes, je me rends à l’hôpital. Une clinique privée tout près. Après les consultations d’urgences, le docteur fait un constant : « Le liquide amniotique est devenu insuffisant, et on doit programmer une césarienne d’urgence ». D’ailleurs, je me rappelle, c’était la première césarienne qu’on faisait dans cette clinique privée. Les médecins m’informent que j’ai un toxoplasme, qui n’a pas été traité à temps. 

Six jours après l’accouchement, mon bébé eut une forte fièvre, ce qui inquiéta les médecins. Ils lui injectent la novalgine, et la fièvre au lieu de baisser augmente encore. Ils détectent une méningite très grave. Et ce n’est que le début d’une longue descente aux enfers pour nous deux.

« Prie pour qu’il marche seulement »

Quand les médecins ont détecté la maladie, ils l’ont également diagnostiqué une hydrocéphalie qu’ils ont réussi à maîtriser. Sa tête a la forme normale jusqu’à maintenant, mais son cerveau n’a point évolué. En mai 1998, quand il avait juste cinq mois,...   

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