Par rapport à l’origine et au contexte dans lequel la monarchie burundaise a été instituée, des informations prouvées scientifiquement ne sont toujours pas au rendez-vous. Le débat qui vient d’être tenu à l’endroit des jeunes est révélateur.
Nombreuses sont des versions, certaines plus vraisemblables que d’autres, avancées pour tenter d’expliquer l’origine, l’institution et le contexte dans lequel est née la monarchie burundaise. Le manque de recherches scientifiques sur le sujet (la plupart de celles ayant été déjà faites, constituent des hypothèses à confirmer ou à infirmer) n’y est certainement pas étranger.
Selon l’historien Eric Ndayisaba, ce manque d’informations sur cette partie de l’histoire s’expliquerait entre autres par l’absence des sources écrites.La tradition orale longtemps restée dominante au Burundi y est pour quelque chose. Ici, l’étudiant en droit Olivier Clerson Iradukunda pense que des recherches archéologiques pourraient contribuer à donner un peu de lumière sur cette partie de l’histoire.
Et comme à chaque fois que la question (celle de savoir l’origine de la monarchie burundaise) est posée, plusieurs versions ressortent. Le débat de ce jeudi n’a pas fait l’exception.
Pour Apollinaire Ndayisenga, jeune licencié en histoire, il ne faut pas confondre la monarchie du Burundi à Ntare Rushatsi. Avant lui, il y a eu d’autres petits royaumes dirigés par de roitelets.
Abondant dans le même sens, Providence Niy...