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Arsenal, la très probable prochaine destination de Mutombola

Après avoir résilié le contrat d’Unai Emery, l’équipe du nord de Londres n’envisagerait plus de prolonger l’intérim de Freddie Ljunberg après la défaite contre Brighton jeudi dernier. Les dirigeants des Artilleurs ne voient plus d’autre sauveur que sieur Alain Olivier Niyungeko.

La nouvelle a pris de court tout le monde. « The Panenka of the Century », la panenka du siècle, titre le quotidien North London Times. Même la presse sportive espagnole n’en revient pas. Les deux mastodontes As et Marca ont mis sur leurs Unes une photo grandeur nature de Mutombola en titrant respectivement « Oh Dios! » et « Olivarsenal ». Pourtant, des grands noms du foot étaient pressentis comme Mauricio Pochettino, Massimiliano Allegri et Luis Enrique. Les dirigeants des Gunners n’avaient que l’embarras du choix parmi ces grands techniciens sans équipe.

Mais c’est sans compter sur « le flair qu’ont les dirigeants d’Arsenal pour repérer des génies que tout le monde cloue au pilori », pour reprendre les propos du défenseur brésilien David Luiz interrogé sur ce choix plus qu’anecdotique. Utilisant une métaphore biblique -c’est un fervent croyant appartenant à une église évangélique comme il y en a par milliers au Brésil-, le joueur, qui est parti de Chelsea la saison passée où il n’était plus en odeur de sainteté, a affirmé sur un ton cachant peu son optimisme : « Cette pierre que tous les bâtisseurs avaient jetée sera à coup sûr la pierre angulaire de quelque chose d’enormissime pour l’avenir du club. De belles pages de l’histoire du club vont s’écrire, croyez-moi ».

Aubameyang, la main invisible

Annoncé au Real Madrid et au FC Barcelone, le désormais capitaine des Gunners aurait posé une condition pour prolonger son contrat qui expire en 2021 : virer Freddy Ljunberg, oublier toutes les options et signer tout bonnement le génie Burundais.

Il y a quelques mois, lors des matchs de qualifications pour la CAN 2021, le Gabonais a eu le malheur de croiser la bande à Mutombola. En zone mixte à la fin du match, Aubameyang s’est montré admiratif. «  C’est clair que le Burundi a un coach extraordinaire. Dans ma carrière, je n’avais jamais vu un si grand tacticien », a-t-il lâché sur le micro de Gabon foot. Faisant référence à la double confrontation entre le Real Madrid et son ancien club de Dortmund en Champions League, où il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive, le capitaine des Panthères a affirmé : « Avec tout le respect que je dois à Zizou, c’est clair que le coach burundais a un Zidane dans chacun de ses neurones. Nous avons été submergés par son intelligence de jeu. Sans doute un des grands sélectionneurs de tous les temps ».

Selon des sources proches du club, Aubameyang aurait un soutien de poids dans le vestiaire en la personne de Mesut Özil. L’Allemand aurait une admiration profonde envers les Burundais. Selon les mêmes sources, il serait persuadé que Mutombola serait le choix idéal. La raison ? Quand il a  pris la décision de ne plus porter le maillot de l’équipe nationale d’Allemagne, se disant victime de racisme pour ses origines turques, il avait déclaré : « Les Allemands se leurrent en se prenant pour une nation forte alors qu’un grand peuple de vaillant d’Afrique leur a résisté avec des simples arcs et flèches ». Devinez lequel et vous comprendrez…

Vous venez de boire la première tasse de Kayaga, une nouvelle chronique qui scrute les faits sociétaux, politiques, économiques du Burundi sous un angle humoristique. Les articles qui sont publiés dans Kayaga n’ont d’autre visée que de pe(a)nser notre pays en passant par le second degré.

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