La plupart des appels d’offres d’emploi se terminent par « les candidatures féminines sont vivement encouragées.» Mais quand est-ce que la candidature des personnes vivant avec le handicap sera-t-elle encouragée ? Une question qui colle avec le thème de cette semaine mondiale de l’entrepreneur : « Entrepreneuriat inclusif pour un développement durable ».
Une question pertinente posée aux panélistes par le malvoyant, Régis Bigirindavyi, jeune finaliste de l’école fondamentale du lycée notre Dame de la Sagesse de Gitega. Il a été acclamé par les participants. C’était lors de la première journée de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Mais aussi une question gênante qui n’a pas été bien répondue. Ni les entreprises présentes, ni le représentant du ministre du Commerce et de l’industrie, ni la BBIN, personne n’a rassuré ce jeune homme.
C’est une triste réalité. La plupart des appels d’offres n’encouragent pas les candidats vivant avec le handicap. Régis Bigirindavyi témoigne de la frustration de ces personnes, qui se voient marginalisées sur le marché du travail au Burundi. Il note qu’une fois embauchées, ces personnes ont la capacité intellectuelle de démontrer leurs performances tant dans le secteur public que privé. « Nous sommes intelligents. Dans notre promotion, les quatre premier...