Du 18 au 24 novembre de chaque année, le monde célèbre la semaine dédiée à l’entrepreneur. Au Burundi, parmi les défis auxquels les jeunes entrepreneurs débutants font face, il y a le démarrage d’une entreprise. Le manque de moyens et le manque d’accès aux crédits fait défaut pour nombreux d’entre eux. Pour lever cette entrave, le travail en association des entrepreneurs s’offre comme voie de sortie privilégiée.
Même avec la passion et l’ardeur d’entreprendre, le démarrage d’une entreprise est un calvaire pour certains jeunes entrepreneurs. Ils se heurtent à plusieurs difficultés. Le capital est souvent modeste, les taxes sont trop élevées et les certificats de normalisation coûtent les yeux de la tête. C’est du moins le constat d’Euphrem Ndayikeje, entrepreneur et chef d’entreprise BDC (Burundi bw’ejo Development Center). « J’ai utilisé 40.000 Fbu pour l’enregistrement de mon entreprise, 175.000 Fbu pour le bulletin d’analyse microbiologique et 192.000 Fbu pour l’analyse microchimique, sans oublier les courses et tickets de transport valant 93 000 Fbu. ». En tout une somme de 500 000 Fbu selon Euph...