Une relation sexuelle non protégée, voilà qui est déjà une entreprise risquée. Ajoutez à cela un retard des règles de quelques jours et il y a de quoi faire perdre la tête aux deux partenaires.
Bosco* est un jeune étudiant sexuellement actif. Il y a quelques semaines, il eu des relations sexuelles avec sa copine. La discrétion était évidemment le mot d’ordre. Pas question que la nouvelle s’ébruite. La fille, membre d’une chorale chrétienne, ne supporterait aucunement qu’on écorche sa réputation de pieuse. Le »map » comme on dit dans son milieu, a été un succès. Rien n’a fuité, que du bonheur. Tout allait bien donc…jusqu’au jour où Bosco reçoit un message de la fille lui annonçant le retard des menstrues.
Une peur bleue
Le jour de l’acte, Bosco n’avait pas pris les préservatifs. Ils ont fait sans, « bango-bango » dans le jargon de cité. Les maladies transmissibles étaient le dernier de leurs soucis, après tout, ils avaient confiance l’un en l’autre. Le pire qui pourrait arriver serait une grossesse.
La frayeur était à son paroxysme. Bosco ne dormait plus. Sa vie pouvait basculer d’un moment à l’autre. Cette grossesse arrivait simplement au mauvais moment. La fille commençait déjà à maigrir à cause des pensées noires et des nuits blanches. Que deviendra-t-elle ? Quelle serait la réaction des parents ? Qui prendrait en charge cet enfant ? Des interrogations sans réponses car finalement, quatre jours après la date habituelle, les anglais ont débarqué. Ce n’était qu’un simple dérèglement du cycle menstruel donc.
Tanguy, un autre jeune, a aussi connu ses heures d’angoisse. Lui est allé jusqu’à acheter un test de grossesse pour sa copine afin d’en avoir le cœur net. Heureusement pour lui, il n’y avait pas de grossesse.
Quelle leçon ?
Après ces expériences angoissantes, pleines d’incertitude, il sied de constater qu’une vie sexuelle responsable doit s’organiser, et ne pas se voiler la face pour affronter les réalités de nos ébats amoureux et les conséquences qui vont avec. Pour ne pas se fourvoyer dans des imbroglios après l’acte, autant faire un petit stock de préservatifs. « Conseil Sogear » comme on disait à l’époque, un conseil gratuit et pertinent.
*Nom d’emprunt