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Menstruations : « Qui oserait demander un ‘‘cotex’’ à son papa ? »

Comme si le traumatisme de voir du sang couler, et sans aucune information, ne suffisait pas, certaines jeunes burundaises souffrent doublement. Elles sont obligées de vivre seules leurs menstruations, financièrement et moralement. Témoignage.

Alida* (le nom a été changé) est une jeune fille rencontrée à Rumonge, originaire de la zone Minago. Quand elle a eu ses premières règles, elle était en septième année. Sa maman ne lui avait jamais parlé de ces fameuses menstruations avant, et même après, d’ailleurs.  « J’étais affolée. Je savais que ça arriverait un jour mais j’ignorais quoi faire », raconte-t-elle. Ayant appris cela par le biais d’une conversation captée par curiosité entre des cousines et sa grande sœur, celle qui fréquente aujourd’hui la troisième année post-fondamental de l’Institut supérieur d’enseignement technique de Rumonge pensait que son tour n’était pas encore arrivé.« Elles me chassaient quand elles papotaient sur certains sujets parce qu’elles me traitaient d’enfant », indique la jeune élève. À part ce stress psychologique que la jeune Alida est obligée de gérer toute seule, les problèmes financiers commencent.

Des parents aux...   

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