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SOCIETE

Coït interrompu : lorsque la jouissance l’emporte sur la volonté

Au cours de l’année scolaire 2017-2018, l’Association burundaise pour le bien-être familial (ABUBEF) rapporte 3453 cas d’abandons scolaires dont la moitié était dûe aux grossesses non-désirées. À défaut de préservatifs, les jeunes filles surtout adolescentes font confiance au coït interrompu. Malheureusement, ce dernier représente 75% d’échec à la contraception pendant les rapports sexuels. 

Le taux des grossesses en milieu scolaire augmente de jour en jour. L’ignorance sur la santé sexuelle et reproductive se fait remarquer. Pour pallier ce défi, certains établissements scolaires urbains ont mis en place des clubs où on discute et échange sur le sujet après les cours. Selon des enquêtes parcellaires faites par les enseignants encadreurs de ces clubs, trois jeunes filles-mères sur cinq ont eu leurs grossesses suite au coït interrompu. Et certaines parmi ces dernières sont invitées dans les clubs pour témoigner devant les autres élèves.  Il y a deux ans, I.G, jeune fille de 19 ans, est tombée amoureuse d’un jeune garçon, camarade de classe. « Ce jour-là, nous étions en train de réviser ensemble nos matières. Nous étions à deux à la maison. Après, il a commencé à toucher mon corps. Je ne pouvais p...   

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