C’est la troisième enquête démographique et de santé (EDSIII) qui le révèle. Et derrière ces chiffres en hausse, le changement de mentalités, aboutissement de plusieurs années de sensibilisation notamment en matière de limitations des naissances. Des obstacles subsistent toutefois.
Selon l’EDS III, l’évolution de l’utilisation des contraceptifs au niveau national est passée de 2,7 % en 2000 à 42,5% en 2017. Une augmentation liée au changement de mentalité des gens notamment chez les femmes en union, en matière de limitation des naissances. L’implant appelé « Akagegene » en kirundi et l’injectable « Agashinge » sont les contraceptifs les plus utilisés par les femmes tandis que les hommes font généralement recours au condom. Les femmes restent nombreuses à se mettre sous contraceptifs.
Des chiffres et des disparités
Qu’elles soient en union ou pas, la plupart des femmes qui ont recours aux méthodes contraceptives jettent plutôt leur dévolu sur la c...