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Les enfants nés en prison ont aussi besoin d’un environnement chaleureux

Malgré la séparation des dortoirs des hommes et des femmes dans les différentes prisons du pays, des enfants finissent par naître de l’union entre prisonniers ou avec des personnes venues de l’extérieur. Beaucoup d’organisations font déjà de leur mieux pour que ces enfants grandissent dans de meilleures conditions possibles. Et c’est à cet édifice que la « Diaspora hangout » vient ajouter sa pierre.

Les vacances d’été avancent à grand pas et les événements, pour la plupart musicaux s’enchaînent au fil des jours. Parmi eux, se faufilent néanmoins quelques événements de nature caritatifs, dont un a attiré mon attention le « Diaspora Hangout » qui aura lieu le 15 août de cette année. 

Vous me direz qu’il sera pareil que les autres « parties » de la capitale, avec de la musique, à boire et à manger et quelques divertissements. Certes, il y aura tout ça, mais l’objectif final de cette fête réside en un fund raising pendant les différentes réjouissances. La somme qui y ressortira servira à aménager des salles de jeux et de divertissements pour les enfants nés en prison. La première en liste est celle de Mpimba. 

Il faut faire quelque chose

En 2002, sur 199 mineurs détenus dans 11 prisons du pays, 150 avaient été incarcérés, tandis que les autres sont des jeunes enfants nés en captivité. En 2017, certains parlent de plus de 150 enfants détenus avec leur mère pour la seule prison de Mpimba.

Selon Gaël Sinarinzi, un des organisateur de l’événement qui se tiendra à la Croix-Rouge au Q7 Ngagara, un enfant qui nait et grandit en prison, développe malgré lui des comportements malsains. C’est donc dans le souhait de les occuper autrement, les divertir, les éduquer pour qu’ils aient une autre vision de la vie que le projet a été pensé. 

À côté de ça, les jeunes organisateurs ont voulu faire quelque chose de fédérateur entre les jeunes vacanciers burundais résidant au pays et ceux en vacances étudiant à l’étranger. Ces derniers ont souvent des associations caritatives dans les pays respectifs dans lesquels ils vivent. Et ainsi donc pendant cet été, ils pourront travailler ensemble pour le bien des enfants emprisonnés malgré eux.

 

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