Dans un rapport sorti au mois de février, l’ONG International Refugee Rights Initiative dénonçait les pressions que subissent les réfugiés burundais pour les obliger à quitter la Tanzanie. Et récemment, d’après certaines radios, le chef du camp de Nyarugusu en Tanzanie aurait rassemblé les responsables des réfugiés pour les inviter à mobiliser les autres réfugiés afin qu’ils s’enregistrent sur la liste de ceux qui veulent rentrer. Ceux qui refuseraient de s’enrôler jusqu’au mois d’août risqueraient de se faire expulser par force, comme cela a été le cas au camp de Mutabila en 2012.
Le moins que l’on puisse dire est que cette attitude de la Tanzanie est contraire au principe de non-refoulement tel qu’exprimé dans la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, au paragraphe 1 de son article 33 : « Aucun des États cont...