Un document daté le 15 mai, portant la signature du président de la cour suprême et du procureur général de la république, annonce la confiscation des propriétés et autres biens de certaines personnalités politiques et de la société civile en exil. Une décision qui risque de faire plus de mal que de bien.
Ce que les personnalités visées ont en commun est qu’elles sont considérées comme des opposants radicaux contre le pouvoir et instigateurs de la tentative de coup d’État du 13 mai 2015. Le gouvernement a émis des mandats d’arrêt internationaux contre beaucoup d’entre eux.
Je trouve que, même si ces gens seraient coupables de crimes quelconques, leurs biens ne doivent pas être confisqués, à moins qu’il soit prouvé qu’ils ont été acquis d’une manière frauduleuse, ce qui n’est pas le cas. Ces gens sont en exil, mais les membres de leurs familles sont au Burundi. Ce sont ces oncles, cousins ou neveux qui profitent en grande partie de ces biens. Et ces gens sont tous des Buru...