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Trop de musique tue la musique

La musique est certes bonne mais seulement lorsqu’elle est jouée au bon moment, au bon endroit et à volume raisonnable. Des conditions qui ne sont pas toujours respectées chez nous, malgré les ordonnances ministérielles interdisant les boîtes de nuit insonorisées et la musique forte dans les quartiers résidentiels au-delà de 22h.

Imaginez que vous rentrez du travail, un après-midi, avec une terrible envie de vous reposer. Vous arrivez chez vous, vous constatez que vous ne pouvez pas dormir tranquillement. Pourquoi? Bah à cause d’un bruit assourdissant venant…d’où exactement? D’un bar, près de votre parcelle. Vous vous demandez pourquoi un cabaretier met de la musique à 1000 décibels en plein milieu d’un quartier résidentiel sans pouvoir trouver une réponse. Vous décidez d’en parler à vos voisins. Ils vous disent qu’ils sont eux aussi gênés. Vous leur proposez de porter plainte auprès des hautes autorités. Mais ils vous disent que cela ne servira à rien car c’est un cabaret d’un chef très très honorable au pays.

Tout excès devient mauvais

Monsieur Sigaho, un résident de la zone Kanyosha au quartier Busoro, nous raconte le calvaire qu’il vit chaque jour à cause d’une musique jouée très fort. En effet, il habite non loin d’un débit de boissons. Il dit ne plus dormir correctement à cause de la musique émanant de ce bar. « On ne sieste plus les après-midi parce que cela commence dès 15h pour finir très tard dans la nuit. C’est un bar appartenant à une grande autorité et les gens ont peur d’aller se plaindre. Même ceux qui ont tenté, ont échoué. Ça frappe tellement que tu ne peux même pas manger tranquillement. Si au moins c’était joué à un volume raisonnable, ce serait vivable pour nous les résidents du quartier. On n’a rien contre quelqu’un qui fait son business. On déteste juste les conditions de son business qui gâchent la vie à tout le quartier. C’est insupportable ce qu’on endure tous les jours chez nous. »

Pollution sonore, que faudrait-il faire?

La pollution sonore peut provenir de diverses sources. Les conséquences peuvent aller d’une gêne passagère à des répercussions graves, affectant plus ou moins la santé humaine et la qualité de vie chez l’homme. Tenez bien, un homme qui n’a pas bien dormi la nuit, ne sera pas très productif le lendemain matin à son travail. De ce manque de productivité au travail peut découler un handicap au développement du pays.

Une régulation des bruits sonores est absolument indispensable. Il faudrait imposer aux cabaretiers de mettre une musique à intensité raisonnable. Sinon, il faudrait pour ceux qui aiment de la musique forte, leur imposer une isolation acoustique. De cette façon, la qualité de vie des résidents de Busoro aura été améliorée et de ceux des autres quartiers vivant avec les mêmes difficultés.

 

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