À l’appel de Parcem d’insuffler le renouvellement de la classe politique, les avis des politiques divergent. Léonce Ngendakumana soutient l’idée mais sur le long terme. Olivier Nkurunziza ne l’entend pas de cette oreille.
«Jamais au Burundi, le renouvellement de la classe politique ne s’est fait sentir», affirme Faustin Ndikumana, directeur exécutif de Parcem, ONG locale militant pour le changement des mentalités.
D’après lui, la classe politique en activité reste fascinée par un passé sombre et lourd dans laquelle la plupart de ses membres ont été des acteurs principaux.
En plus, poursuit cet acteur de la société civile, au lieu de regarder vers l’avenir dans la perspective d’un Burundi sûr, ses membres se livrent à des chicaneries politiques de bas étage.
Ainsi, M. Ndikumana soutient que cette classe politique, impossible d’évoluer avec le temps, voulant toujours nager à contre-courant ou à ramer contre les vagues de l’Histoire, sera contrainte de disparaître pour laisser la place à une nouvelle génération.
Du renouveau, mais…
Léonce Ngendakumana, vice-président du parti Sahwanya Frodebu et ancien président de l’Assemblée nationale, soutient cette idée de Faustin Ndikumana : «Il est grand temps de renouveler la classe politique burundaise».
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