La fièvre autour de la journée du 8 mars est retombée. Mais certains aspects de sa célébration me sont restés au travers de la gorge…
7 mars. Minuit. Je viens de parcourir les statuts WhatsApp de certains de mes amis. Ce qu’ils publient en rapport avec cette journée du 8 mars ne fait que confirmer l’impression que j’ai depuis quelques années.
Déjà commençons par ce petit rappel, il ne s’agit pas de la « Journée de la Femme » mais plutôt de la « Journée internationale des Droits de la Femme » et c’est toute la différence.
Revenons à la genèse du pourquoi d’une telle journée. Dans les années 1910, la journaliste-activiste Clara et ses compères sentent la nécessité de se rassembler pour clamer haut et fort que la femme a droit au vote et de meilleures conditions de travail. À ces premières heures, il est question de droits !
Comprenez donc mon étonnement quand quelques jours avant cette journée, j’entends ici et là des réflexions comme « Vendredi tu vas sortir ta femme?», « On espère que vous nous avez préparé des cadeaux, c’est bientôt notre fête », �...