LE JOURNAL.AFRICA
SOCIETE

Les handicapés mentaux, invisibles de tous

Nos villes regorgent de ces pauvres hères, sans abri, moqués, craints, rejetés par les leurs et la société. Faut-il laisser leur vie dans les seules mains du destin?

Ngozi. Tantine est un sobriquet que lui ont collé les citadins. 50 ans  et quelque chose, la dame est née comme tout le monde. Seule la terre l’a trahie. Toujours habillée en sacs de farine transformés en pagne, elle suscite pitié.  

À la burundaise – par ouï-dire elle serait d’origine rwandaise – elle passe et maintient élégamment son pagne (en sac) aux épaules, alors que la tête est ingénieusement couverte de cette même étoffe destinée à contenir la farine.

Sa peau noircie par les conditions de vie inhumaines dégage une odeur repoussante. Ehautaine et sans aménité, elle accoste les passants : «Mpa ijana». (Donne-moi...   

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