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Des élus du Sud-Est nigérien s’alarment des attaques répétées de Boko Haram

Entre le 9 et le 26 mars, une quarantaine de civils et militaires ont été tués, une centaine d'habitations incendiés et plusieurs femmes enlevées dans une série d'attaques de Boko Haram dans la région de Diffa, proche du Nigeria, selon un décompte de l'AFP.

"Depuis 2015, la situation sécuritaire est très préoccupante dans la région de Diffa. Nous avons rencontré le président Mahamadou Issoufou vendredi et son Premier ministre jeudi, afin d'échanger sur des dispositions que le gouvernement doit prendre afin de sécuriser cette région", a déclaré à la télévision d'Etat, Mme Mariama Ali, députée de Diffa.

"De façon générale, il faut qu'il y ait une présence (militaire) plus visible de nuit comme de jour qui tranquillisera les populations" prises de "panique", a précisé samedi à l'AFP Lamido Moumouni, autre élu de Diffa.

Les parlementaires ont "demandé une prise en charge immédiate" d'"au minimum 10.000 personnes", qui ont fui la semaine passée leurs villages après les attaques de Boko Haram, a noté Lamido Moumouni. Ils ont également souhaité que l'aide bénéficie aux populations locales qui les hébergent et qui sont pour la plus grande part démunis.

Ces élus ont proposé que les milliers de réfugiés et déplacés vivant depuis 2015 dans la zone soient relocalisés "à au moins 50 km" de la frontière du Nigeria pour éviter qu'ils soient "infiltrés par des éléments de Boko Haram", a dit M. Lamido.

Diffa abrite déjà quelque 300.000 réfugiés nigérians et déplacés de Boko Haram, dont les camps en majorité gérés par l'ONU sont proches ...   

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