Mardi, le général Ahmed Gaïd Salah a proposé que M. Bouteflika, affaibli par la maladie et contesté par la rue, soit déclaré inapte à exercer le pouvoir en vertu de la Constitution ou qu'il démissionne.
Ce fidèle de M. Bouteflika a prôné le lancement de la procédure prévue par l'article 102 de la Constitution, applicable lorsque le président "pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions".
Samedi, il "a insisté sur le fait que cette proposition, qui s'inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel, constitue l'unique garantie à même de préserver une situation politique stable, afin de prémunir notre pays de toute situation malencontreuse", selon un communiqué du ministère algérien de la Défense.
"La position" de l'armée" sur la mise en oeuvre de cet article "demeure immuable", a assuré le général Gaïd Salah, ancien soutien indéfectible du chef de l'Etat et dont la proposition a été largement perçue comme un lâchage du président Bouteflika.
Il a ensuite dénoncé la préparation d'une "campagne médiatique virulente" contre l'armée visant à faire croire, selon lui, "que le peuple algérien rejette l'application de l'article 102 de la Constitution".
Des "parties mal intentionnées" préparent "un plan visant à porter atteinte à la crédibilité" de l'armée, a-t-il déclaré, assurant qu'il s'agissait là d'une "ligne rouge".
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