Selon les calculs de l'ONG de défense des droits de l'Homme, plus de 100 de ces frappes ont été réalisées depuis avril 2017 par des drones ou des avions, soit plus que le nombre de frappes américaines en Libye et au Yémen combinées.
"Les attaques semblent avoir violé la loi internationale humanitaire, et certaines pourraient représenter des crimes de guerre", a jugé Amnesty dans un rapport intitulé "La guerre cachée des États-unis en Somalie", basé sur 150 entretiens avec des témoins, des proches de civils tués et des experts des questions sécuritaires.
Les informations recueillies ont été corroborées avec des images satellites, des photos des cratères laissés par les explosions, ainsi que des fragments de munition collectés sur les sites.
Les frappes américaines en Somalie visent les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, qui contrôlent de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de...