Parti pour faire un trajet de quarante-cinq minutes, il a passé finalement quatre heures dans le train.
"Le niveau de frustration" parmi les passagers "est assez élevé", a déclaré à la presse le président, qui a gardé son calme légendaire. "Je suis content d’être venu. J’ai pu voir par moi-même la réalité des gens", a-t-il ajouté, assis sur une banquette du train.
En pleine campagne pour les législatives du 8 mai, le chef de l’Etat, vêtu d’une veste aux couleurs de son parti, le Congrès national africain (ANC), a promis de "prendre des mesures pour changer la situation".
"Nous sommes très contents que le président ait fait l’expérience de la galère au quotidien de nos passagers", a réagi un haut responsable de l’Agence sud-africaine des chemins de fer (Prasa), Sipho Sithole, expliquant que le train avait accusé un retard après l’attaque à coups de pierres du conducteur d’un autre train.
"Si nos trains ne sont pas à l’heure, c’est à cause des attaques continues perpétrées par des voyous contre nos infrastructures", a-t-il ajouté à la chaîne de télévision sud-africaine eNCA.
Les Sud-Africains sont appelés à élire leurs députés le 8 mai. L’ANC, au pouvoir depuis la fin officielle du régime de l’apartheid en 1994, devrait conserver la majorité des sièges à l’assemblée nationale, selon plusieurs sondages, et Cyril Ramaphosa, qui tient son pouvoir des députés, devrait être réélu.
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