Ce mercredi, l’Association des Motards au Burundi (Amotabu), branche de Gitega, s’est réunie pour évaluer son travail. Les sujets qui ont marqué cette rencontre ont été entre autres le port du casque, les documents complets, le mauvais chargement, l’excès de vitesse et surtout la mise en place d’une coopérative.
Cette rencontre a eu lieu au terrain de basket-ball situé dans la ville de Gitega. Manirambona Sylvestre, qui est le chef de l’Amotabu à Gitega est revenu sur certains motards qui ne veulent pas porter les casques, ceux qui dépassent les heures de prestation de service (20h), ceux qui détournent les biens de leurs clients.Bref, ceux qui se méconduisent au service.
Il leur a fait remarquer qu’un motard doit être un bon exemple dans la capitale politique en portant des vêtements propres, en ayant des documents complets, en respectant les règles de la circulation routière et en travaillant étroitement avec la police de roulage.
La police de roulage n’exige que 4 choses pour le moment.
Déclaration du commissaire provincial de police qui a répondu à cette réunion.
Quant à lui, il n’y a aucune raison qu’il y ait des chicaneries entre la police de roulage et le motard une fois que ce dernier porte tous les documents de roulage.
Le commissaire provincial de la police à Gitega a ordonné d’être en possession des cartes assurance pour leurs motos, d’avoir impérativement les permis de conduire, le respect des heures de service et de porter les casques.
Coopérative, un cadre pour le bien et le développement de la profession.
La contribution est de 1000 fbu par tête et par semaine, nous a fait savoir Manirambona Sylvestre qui prévoit également un programme des cours du soir pour bien conduire et un magasin de pièces de rechange pour les motos.
Les motards saluent cette idée tout en espérant qu’avec les contributions, la coopérative achètera même ses propres motos et donnera du travail aux motards au chômage.
D’autres s’attendent à ce que, grâce aux contributions fournies, ce soit l’occasion d’obtenir des permis de conduire.
A noter que cette rencontre a pris fin avec la cotisation pour deux motards malades. Ils ont pu apporter une somme de plus de 50 000 fbu de soutien, a précisé Manirambona.
Par Willy Ntakarutimana