Loin d’avoir cette vie de rêve que la société s’empresse de leur attribuer, être de la progéniture d’une entité politique ou influente dans le pays s’avère n’être, en aucun cas, si magnifique que cela. Comme ScoobyDoo et sa bande, perçons le mystère.
« Tant que les lions n’auront pas leur propre histoire, l’histoire de la chasse glorifiera toujours les chasseurs », dixit Chinua Achebe. Certes être l’héritier d’une des personnes dont l’unique fait de se lever du mauvais pied peut chambouler le pays vient avec son lot d’avantages. Mais il y a un prix à payer. Serait-ce dû à leur inaccessibilité ? Aux routes qui se voient fermées dès le bruit des sirènes de leurs cortèges ? Ou est-ce, ces vitres teintées qui les poussent à voir le monde en noir et blanc ? À leurs anonymats sur les réseaux sociaux ? Ou tout simplement que « ari abana bo mu giti » (des enfants des quartiers chics, Ndlr) ou « abo mu gipangu » (ceux qui ne sortent pas de la maison, Ndlr) ?