L’union des coopératives de la commune Mukaza (UCCM) lance pour la première fois sa production de farine de maïs en mairie de Bujumbura. Une quantité de 5 tonnes vient d’être introduite sur le marché burundais. Selon le producteur et les consommateurs, cette farine semble d’une bonne qualité.
En effet, vient à point nommé, le gouvernement burundais avait suspendu l’importation de farine de maïs sur son territoire. Ce qui laisse une opportunité d’affaires pour les entrepreneurs. L’UCCM se dit vouloir combler le vide laissé par cette farine étrangère qu’on appelle Kaunga-(en provenance de la Tanzanie et de l’Ouganda), préférable par la majorité.
Bonne qualité, saveur, riche en protéines, lipides, glucides, 5 ans de conservation caractérisent cette farine selon l’UCCM.
La conservation est le défi majeur
Aujourd’hui, la mauvaise conservation de maïs reste un défi majeur pour les cultivateurs burundais. Par conséquent, les techniques de conservation les mieux adaptées ont été mises en avant pour le bon rendement, selon UCCM.
Ainsi la durabilité de la farine lancée sur le marché sera consommable 5 ans après sa production au lieu 3ans avant.
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Quid sur l’UCCM
Lutter contre la malnutrition, améliorer la qualité des cultures burundaises, transformation, commercialisation de leurs produits, création de l’emploi sont parmi les idées maîtresses de la création de l’UCCM.
L‘UCCM est une bonne place pour les jeunes entravés par le chômage. Elle embauche un nombre considérable des promoteurs de cette coopérative. Rien n’est à négliger chez UCCM. Après transformation, même les déchets sont exploitables et vendables. Notamment pour les éleveurs pour nourrir le bétail.
Par Dorine Dusabe