Compagnon des Kabila père et fils, l’ambassadeur et député national Henry Mova Sakanyi compare la transhumance politique de certains membres du Front Commun pour le Congo (FCC) qui se rallient désormais à l’Union sacrée à un “mercato” en football. Longtemps dans le silence, c’est en marge de la 2ème édition de la leçon publique commémorative pour célébrer M’zee Laurent-Désiré Kabila, que Mova Sakanyi brise le silence. Il reconnaît tout de même que la transhumance politique fait assombrir les perspectives politiques en République Démocratique du Congo (RDC).
“Avec ce temps qui court où les perspectives politiques s’assombrissent avec la fameuse transhumance, des changements de camp, on se croirait en mercato footballistique ou en des périodes des marchés où la bourse est en effervescence parce qu’il y a des valeurs qui passent d’une société à une autre”, estime Mova Sakanyi, devant un parterre de cadres du FCC notamment Néhémie Mwilanya, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, Jaynet Kabila et Marie-Ange Mushobekwa.
Henry Mova Sakanyi révèle sans détours que sa démarche politique est bâtie sur le socle des convictions de M’zee LD Kabila, gage de sa fidélité à leur famille politique, le FCC : “Pour garder encore de la constance au moment où s’assombrit l’horizon parce que les perspectives ne sont pas très heureuses, il nous faut un phare, un thelos, quelque chose qui rayonne et qui puisse nous indiquer encore la direction à suivre pour qu’on ne perde pas les repères. Et nous nous avons la chance d’avoir un socle sur lequel nous avons bâti notre démarche politique, c’est M’zee Laurent Désiré Kabila. Et donc, ce sera toujours le droit chemin. Jamais des sinuosités dans l’engagement politique”, renchérit-il.
Continuant son exposé sur le nationalisme de M’zee Laurent-Désiré Kabila comme socle de l’unité nationale, Henry Mova Sakanyi vante le combat d’un grand-homme qui a milité pour l’instauration de l’unité nationale en RDC.
Cette activité organisée le 15 janvier au studio Mama Angebi par la fondation Jaynet Kabila ajoute un côté didactique à la commémoration de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila.
Stéphie MUKINZI