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Sud-Kivu : L’arrêté fixant les frais de participation à l’examen d’État est contesté

Frais de participation à l'examen d'Etat au Sud-Kivu
Les organisations de la société civile de la province du Sud-Kivu demandent au gouverneur de revoir l’arrêté fixant les frais de participation à l’examen d’état édition 2021-2022. Ceci suite à l’état de précarité avancée que traversent les parents dans toute la province et en particulier en mairie d’Uvira.

D’après le coordinateur de la nouvelle société civile congolaise axe sud de la province du Sud-Kivu, les parents de cette entité s’attendaient aux frais de participation inférieurs à ceux payés les deux dernières années. Andre Byadunia parle de la présence d’une délégation des représentants des organisations de la société civile des différents territoires à Bukavu dans l’objectif de discuter avec le gouverneur sur cette situation qui n’arrange pas les parents et les élevés finalistes du secondaire.

Résultat de cet arrêté sur le terrain

Pour exiger la baisse des frais de participation à l’examen d’État, des élèves finalistes du secondaire d’Uvira ont manifesté au bureau de la sous-division de l’enseignement primaire secondaire et technique EPST le mercredi 04 Mai. Des centaines des finalistes vêtus en uniforme scolaire ont eu l’opportunité de présenter leurs revendications à l’autorité urbaine à travers un memo qui a été lu devant le maire adjoint. « Nous demandons au gouverneur de revoir à la baisse les frais de participation à l’EXETAT. Nos parents ne sont pas à mesure de payer le 47$ car la plupart d’eux sont sinistrés dans des sites et les autres tiennent des commerces qui ne sont plus bénéfiques.» Le représentant des élèves finalistes demande au maire adjoint de faire parvenir leurs doléances au gouverneur le plus tôt possible. Le maire adjoint de la ville a promis de parler avec le gouverneur sur cette situation. Kifara Kapenda KyKy  demande aux élèves de rester calmes en attendant la réaction du gouverneur.

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Les parents de leur côté disent être dans l’incapacité de payer 47 dollars américains tout en demandant aux organisations de la société civile de plaider en leur faveur aux autorités compétentes.

 La réaction des députés nationaux face à cette situation

Le député national Claude Misare a déposé le dossier sur la fixation de frais exorbitant de participation à l’examen d’Etat le mardi 03 mai au vice-président de l’Assemblée nationale sur demande du président de l’Assemblée nationale lors de la plénière du lundi 02 Mai à Kinshasa. Dans cette plénière, cet élu d’Uvira a pris la parole pour attirer l’attention des représentants du peuple sur le désordre observé dans la fixation de frais des examens  dans différentes provinces du pays. Claude Misare Mugombera pense que cette attitude ne s’inscrit pas dans la vision du chef de l’Etat. « Vu la misère de la population, je recommande aux députés provinciaux de sursoir ces arrêtés fixant le frais d’examen d’Etat et à l’assemblée nationale de s’y pencher ». Ce député précise que la charge de ces épreuves devrait être couverte par trois enveloppes, le trésor public, les imprimés de valeur et la contribution des parents. Malheureusement, toute la charge  repose sur les épaules des parents.

 Il est à noter qu’en RDC chaque province fixe ses frais de participation. Pour cette année, le gouverneur de la province du Sud Kivu a signé un arrêté fixant ces frais à 47$ alors que l’année passée les parents avaient payé 25$. Cet arrêté crée ces incompréhensions au sein des  députés provinciaux.

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Josephine Mungubi

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