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Serpent : Source potentielle de revenus pour l’Etat

Serpent au Misé vivant de Bujumbura

Le musée vivant de Bujumbura héberge des espèces de serpents composés de python Décébale, python royal, cobra cracheur, boomslang et le mamba vert. Ceux-ci pourraient générer des revenus pour les caisses de l’Etat si ce dernier décidait d’y investir sérieusement.

Bien que difficile de cohabiter avec ces reptiles, les serpents peuvent contribuer à générer des revenus pour le gouvernement. Le Burundi héberge 40 serpents dans son musée vivant de Bujumbura. Ceux-ci sont élevés à des fins touristiques. On peut distinguer ces reptiles selon leurs espèces. Il s’agit des pythons Décébale, le python royal en provenance du Togo, les cobra cracheurs,  les boomslang et les mambas vert. 

Selon Deo Nizigiyimana, guide au musée vivant de Bujumbura,  certains serpents sont venimeux et d’autres non. Cela signifie qu’il faudrait faire attention quand on les visite. Quand les  gens visitent le musée vivant, l’argent perçu entre dans les caisses de l’Etat, a indiqué M. Nizigiyimana.

Les serpents sont les plus admirés par les visiteurs que d’autres des animaux et reptiles qui se trouvent au musée vivant de Bujumbura. 

Les serpents peuvent générer des revenus autrement que par le tourisme

A part qu’ils servent comme reptiles touristiques, les serpents peuvent être élevés pour la production des médicaments. Le corps des pythons produit de l’huile qui est souvent utilisée contre des brûlures, les allergies en forme de boutons et les maladies cardiaques, a indiqué M. Nizigiyimana

Généralement, le venin des serpents  utilisé pour constituer un médicament s’il est transformé en poudre, a martelé le guide du Musée vivant. Le venin liquide transformé en poudre, s’achète autour de 5600 euros par gramme (environ 13 039 936 BIF).

Les pythons royaux n’ont pas de venin. Ces vertébrés apodes sont des reptiles de compagnie populaire. Le Ghana, le Bénin et le Togo sont les pays de l’Afrique subsahariennes qui évoluent très rapidement dans le commerce des serpents. Un serpenteau (petit python royal) coûte  environ 60 euros (139 716 BIF). Le Burundi peut booster son économie s’il prend en main le commerce de ces reptiles et en en faisant l’exportation.

A lire : La richesse folklorique reste un atout immense du Burundi

Que faut-il faire pour améliorer la pérennité des serpents au Burundi ?

Toutes les espèces de serpents dont le musée vivant foisonne, se trouvent dans des endroits ciblés. Certains sont dans la plaine l’imbo (la rivière Rusizi et la forêt de Kibira), le parc de la Ruvubu et  bien d’autres lieux dans le pays. 

L’alimentation des serpents diffère d’un type à l’autre. Le python Décébale peut avaler en entier une antilope et ne plus avoir envie de manger pendant plus de deux semaines. Le temps de permettre une digestion harmonieuse. 

Quant aux boomslangs, ils se nourrissent d’oiseaux et des caméléons car ils vivent dans les arbres. Pour le mamba vert et le cobra cracheur, ils se nourrissent de lapins, de souris et d’oiseaux. Pour détecter ceux qui sont malades, M. Nizigiyimana dit que ces serpents ne se nourrissent pas comme d’habitude.

A lire aussi : Burundi : le « Musée vivant » de Bujumbura relâche 13 pythons dans le parc naturel de la Rusizi

Blandon Uwamahoro

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