Cette somme vient renforcer la mobilisation des ressources internes, élargir l’assiette fiscale et promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements au Sénégal. Cependant, la population en profitera via un plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).
En effet, une politique fiscale adaptée devrait accroître les ressources de l’État du Sénégal et financer les services publics. Ainsi, le but est d’améliorer les conditions de vie des populations.
Le Conseil d’administration de la BAD a accordé, mercredi à Abidjan un prêt de 65 millions d’euros au Sénégal. Cette somme est destinée à renforcer la mobilisation des ressources internes et élargir l’assiette fiscale. Ainsi, promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements.
Le PAP2A est un programme subdivisé en deux phases
Dans le contexte socio-économique post-Covid-19, les deux axes du programme à savoir la mobilisation des ressources internes et l’élargissement de l’assiette fiscale.
Ils interviennent dans le soutien à la relance via des réformes et projets stratégiques pour l’attractivité des investissements. Ce sont des éléments essentiels du plan de relance de l’économie sénégalaise dénommé Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré.
En quoi consiste la phase I et II ?
La phase I du programme tablait sur le lancement des réformes et la mise en place des cadres analytiques et de coordination y afférant. La phase II consolidera les acquis et portera à maturation les engagements du programme.
Cette phase doit notamment accompagner la mise en place de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale. Et l’échange automatique des données, passer des phases pilotes à une couverture notable des contribuables sur la numérisation fiscale. Mais aussi renforcer la transparence des mesures fiscales et cadrer le nouveau code des investissements et la politique industrielle.
Elle vise à appuyer la mise en œuvre effective et efficace des zones économiques spéciales. À adopter une nouvelle loi sur les partenariats public-privé, à élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur privé. Et une meilleure gestion des risques liés à l’endettement public.
L’approbation du Conseil d’administration porte sur la deuxième phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources. Et à l’efficacité des réformes (PAMRER II), dont la première phase, débutée en 2019, pour trois ans, a été interrompue. Ce qui a permis le Sénégal de réagir à la crise sanitaire.
Les réalisations et les perspectives d’avenir
Après avoir enregistré une croissance de 5,5% sur la période 2018-2019, l’économie sénégalaise s’est contractée de 1,5% en 2020. En raison de la pandémie. C’est l’impact de la crise sur les recettes publiques et les dépenses engagées pour contenir les effets de la pandémie. Ils ont entraîné une augmentation du déficit budgétaire de 6,4% du PIB l’an dernier.
Après avoir réagi rapidement face au Covid-19, le gouvernement a lancé un plan de relance et actualisé le Plan Sénégal Emergent (PSE) via le PAP2A. La croissance devrait atteindre 3,7% cette année et 5,5% en 2022, portée par des exportations et les investissements privés. Sans oublier l’exploitation des hydrocarbures, en parallèle à la reprise de la croissance mondiale.
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Le rendement du PAP2A
Le programme sera bénéfique à la population. Une politique fiscale adaptée devrait accroître les ressources de l’État et financer et les services publics. Une administration fiscale plus performante devrait baisser les coûts de transaction pour les particuliers et entreprises lors de leur déclaration d’impôts. Enfin, la mise en œuvre des réformes et projets stratégiques devraient accroître l’attractivité des investissements et stimuler la création d’emplois. C’est pour améliorer les conditions de vie des populations.
Par ailleurs, des mesures pour développer le secteur privé et l’industrie s’inscrivent dans le renouveau de la politique soutenue par la BAD.
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Blandon Uwamahoro