La 3ème journée de la 58ème édition du Caucus Africain 2021 qui s’est déroulé à Bujumbura, capitale économique, a débutée par une présentation d’un administrateur du groupe de la Banque mondiale Afrique II sur l’accès à l’électricité comme un préalable à la numérisation des économies en Afrique.
Dans son message, M. Alphonse Ibi Kouagou, Administrateur du groupe de la Banque mondiale Afrique II, a indiqué que l’énergie électrique reste indispensable pour la digitalisation des économies africaines mais également l’implication du secteur privé dans le développement de l’énergie nécessaire pour pallier à cette contrainte de la numérisation des économies africaines.
La 2ème session de la 3ème journée de la 58ème édition du Caucus Africain 2021 était réservée pour une présentation sur l’emploi et la transformation économique, qui a été faite par Mr Albert Zeufack, économiste en chef région Afrique au sein de la Banque mondiale. M Albert a montré que l’Afrique possède 22millions d’emplois, une population jeune et 40 milliards d’importations alimentaires. Selon lui, il s’avère indispensable de développer le secteur de la transformation alimentaire.
Dans son exposé, Albert Zeufack a montré que l’Afrique a une faible productivité agricole et une restructuration de l’économie qui tourne au ralenti. Il a conseillé que la révolution technologique ne soit pas un handicap mais plutôt une opportunité pour augmenter l’emploi et la transformation économique en Afrique.
L’économiste de la Banque mondiale pour la région Afrique, Albert Zeufack est persuadé que la numérisation va accroître l’économie africaine à l’instar des grandes économies où des entreprises légendaires ne le sont plus à l’ère du numérique, au détriment des entreprises jeunes. L’ éducation est donc une nécessité au profit des jeunes pour développer l’innovation, a insisté M. Albert Zeufack.
La 3ème session de la 3ème journée de la 58ème édition du Caucus Africain 2021 était réservée à une présentation sur les flux financiers illicites et les perspectives de la Banque mondiale qui a été faite par un professeur burundais de l’Université de Massachusetts, Léonce Ndikumana. Dans son exposé, il a montré que la monnaie numérique échappe la plupart de fois à la régulation des banques centrales par manque de techniques adéquates.
A travers son intervention en mode virtuel, Mme Kristalina Georgieva, Directrice Générale du Fonds monétaire international (FMI) a fait savoir que la monnaie numérique est un impératif à l’ère du numérique et qu’il est donc de la responsabilité des banques centrales de s’adapter pour une meilleure réglementation.